AUDITORIUM VIRTUEL CLAUDE BALLIF
Commémoration des 100 ans
de la disparition de l'inclassable artiste
(Passez la souris sur le portrait puis cliquez pour éthériser)
Ethérisation de certains tableaux de Pablo Picasso, à l'image de la musique de Satie.
Picasso, certainement le plus en phase avec Satie, était aussi son plus fidèle et respectueux ami.
C'est lui qui en 1925 se rend, à l’hôpital Saint-Joseph dans le 14e, au chevet de Satie alors très malade et change lui même les draps humides de son ami. Picasso & Satie s'aimaient et s'admiraient respectivement. C'est en 1916, lorsqu'ils travaillèrent ensemble pour le ballet "Parade", que nait leur amitié. En 1920, Picasso dessine Satie assis dans un fauteuil.
Le grand compositeur décédera le 1 juillet 1925, à l'Hôpital Saint-Joseph, dans d'atroces souffrances.
A l'occasion du centenaire du surréalisme
Hommage encore à Erik Satie, influenceur majeur du dadaïsme et du surréalisme
Erik Satie, la figure musicale à laquelle on pense certainement en premier quand il est question de surréalistes et du mouvement dada dont il découle. Satie, un insolent rêveur, qui avec son panache de mélodies tortueuses, ses titres loufoques et ses indications musicales des plus étranges ainsi que son refus de se plier aux formes classiques peut être considéré comme étant le véritable précurseur du surréalisme, cet « automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. »
Des compositeurs comme Francis Poulenc et Arthur Honegger, intégrés à dada et restés proches du surréalisme, ont produit des œuvres souvent considérées comme correspondant aux théories ou à des pratiques surréalistes. Ce sont plus nettement les œuvres de la seconde école de Vienne, particulièrement celles d'Arnold Schönberg et d'Anton Webern, qui sont immédiatement rattachées au surréalisme par les critiques musicaux, alors même que ses membres n'entretiennent pas de lien avec le groupe parisien. La musique est par ailleurs un élément essentiel du surréalisme belge, notamment par l'intermédiaire du compositeur André Souris.
Une œuvre plus strictement surréaliste est Le "Marteau sans maître" (1954) de Pierre Boulez, d'après l'œuvre de René Char. Par le biais de cette œuvre, le surréalisme a dans la seconde partie du XXe siècle une influence considérable sur la musique aléatoire, représentée notamment par John Cage et Earle Brown.
Max Dozolme sur France Musique, nous fait écouter quelques œuvres surréalistes.
pour écoutez France Musique